Le journaliste français Jean-Claude Derey est aussi lauréat du prix Renaudot pour son roman « Le quart d’heure colonial », publié aux Éditions Alphée en 2009. Son inclination pour l’Afrique qu’il a visité à plusieurs reprises se retrouve dans la majorité de ses romans où il aborde des thèmes cruciaux comme la survie en situations de guerre.
Jean-Claude Derey, son plaidoyer en faveur de l’Afrique opprimé
Jean-Claude Derey a une prédilection pour l’Afrique, surtout l’Afrique saignée à blanc par la pauvreté, la corruption et les guerres avec les lots de déboires qu’elles occasionnent. Le monde occidental demeure souvent indifférent à ces tragédies humaines. Ses romans constituent un moyen d’éveiller et d’aiguillonner la conscience collective pour réagir face à de telles atrocités. C’est le thème récurrent dans : « Black Cendrillon » édité par Rivages dans la collection Rivages noir en 1999 ;
« Les Requins ne mangent jamais les nègres » publié par Phébus en 1997 ; « Les anges cannibales »des Éditions du Rocher en 2004 et « Toubab or not toubab » en partenariat avec les éditions Rivages, dans la collection Rivages noir, publié en 2001.
Ses œuvres dépeignent de façon odieuse comment l’individualisme exacerbé, la corruption à tous les échelons de la société et la haine raciale mènent inévitablement à la misère et à la souffrance.
Fin psychologue, ses analyses aboutissent aux fondements idéologiques de ces fléaux sociaux qui minent l’Afrique et qu’il dénonce de vive voix dans ses écrits littéraires.
Portrait Jean-Claude Derey, l’ethnologue et son éloquence
Le portrait Jean-claude Derey se dévoile à travers les pages de ses romans avec une constante qui réapparaît inchangée : son amour et son respect pour la vie. Sa description d’une Afrique sombre, ravagée par les guerres et la misère est souvent choquante. Mais ce qu’il vise au fond, c’est que ses lecteurs puisse prendre conscience de la tragédie que vivent ces populations et surtout, que des opérations de soutien et d’aide soient menées à leur encontre, via les ONG internationaux.
Ayant été consultant en ressources humaines dans des organismes mondiaux, Jean Claude Derey connaît exactement les enjeux de ces actions publiques en faveur de ces déshérités africains. Aussi s’engage-t-il à marteler l’opinion publique occidentale de l’urgence de la situation que vivent ces peuplades. Il se fait fervent défenseur des droits des opprimés.
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